Percer un trou : les étapes

Percer un trou dans un mur est simple, à condition de respecter quelques conseils.

Repérer le type de mur

Avant de percer un trou, il est fondamental de connaître les caractéristiques de la zone à percer afin d’opter pour des outils adaptés. On distingue deux grands types de murs : les murs pleins, qui sont construits en béton, en brique, en bois, en pierre, en plâtre plein ou encore en parpaing plein ; les murs creux, réalisés à partir de carreaux à plâtre alvéolés, de parpaings creux, de plaques de plâtre ou encore de briques creuses. Il faut également distinguer les parois dures, notamment en béton, et les parois tendres, en béton cellulaire ou carreau de plâtre.

Choisir la bonne cheville pour percer le mur

A chaque type de paroi correspond une cheville particulière. La cheville permettra, une fois le trou percé, d’accrocher un objet ou un meuble sur le mur. Il faut la choisir en fonction de la charge future à supporter : la charge est lourde quand elle dépasse 50 kilos ; elle est moyenne quand elle est comprise entre 20 et 50 kilos ; elle est légère quand elle est inférieure à 20 kilos. Dans le premier cas, le diamètre de la cheville doit être supérieur à 10 mm ; dans le deuxième cas, il doit être compris entre 6 et 8 mm ; dans le troisième cas, il doit être compris entre 4 et 5 mm.

La cheville choisie dépend également du type de paroi. Sur une paroi pleine et dure, on utilisera une cheville ailette, grille, nylon ou ancrage ; sur une paroi pleine et tendre, on utilisera des chevilles à écartement, à visser ou autoforante ou à clouer ; sur une paroi creuse, on utilisera une cheville à écartement, à rétraction, à visser, à clouer ou à basculement. Quant à la longueur de la cheville, elle doit être suffisante, pour que les chevilles ne s’arrachent pas du mur ; plus la cheville est longue, plus l’ancrage est solide et plus son diamètre est important. La vis qui vient se loger dans la cheville doit par conséquent être plus longue que l'épaisseur de l'objet, en plus de la longueur de la cheville.

Prévoir le bon matériel

Dans tous les cas, la mèche utilisée doit être en bon état. Il est également recommandé de porter un masque anti-poussières. Si l’on travaille sur un matériau dur, il faut prévoir une perceuse électroportative à percussion ou un marteau perforateur ; la percussion ne doit pas être utilisée dans des matériaux tendres. Il faut par ailleurs une soufflette ou un petit goupillon afin de nettoyer l’intérieur du trou. Enfin, il faut des mèches et des forets adaptés à la nature du mur, au diamètre et à la longueur de perçage.

Adopter les bons gestes

En présence d’un mur dur et plein, il faut un foret de qualité. La perceuse doit être placée dans l’alignement du trou à réaliser et la main placée vers le haut de la poignée. Un guide de perçage peut être utilisé. On commence toujours par une basse vitesse de rotation avant de l’accroître peu à peu. Une fois le trou réalisé, on dépoussière et on insère la cheville de telle sorte qu’elle ne tourne pas dans le trou. En présence d’un mur tendre ou creux, il ne faut pas trop appuyer sur la perceuse et ne pas dépasser la profondeur voulue, afin de ne pas traverser la cloison.

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