Avant de vous lancer dans la grande aventure de la colocation, il est nécessaire de bien se renseigner pour avoir toutes les données en main en cas de problème. Quelle que soit la ville dans laquelle se trouve le logement que vous convoitez, sachez que les mêmes règles s’appliquent en cas de dégâts, d’accidents ou tout autres problématiques demandant des travaux : certaines sont à la charge du propriétaire ou de la copropriété, mais d’autres sont à la charge des colocataires.
La prise en charge des petites réparations
Tout d’abord, en principe ce sont aux locataires – en l’occurrence là, aux colocataires – de se charger des petites réparations. C’est-à-dire que c’est à vous de repeindre ce qui a été sali, de reboucher les trous nécessaires à votre décoration ou encore, à titre d’exemple, de refaire les joints de la salle de bain. Ainsi, les colocataires doivent, en quelque sorte, rendre le logement dans l’état dans lequel ils l’ont obtenu. En revanche, tous les travaux qui auraient déjà dû être effectués avant l’entrée dans les lieux restent à la charge du propriétaire.
La gestion des dégâts de force majeure
Concernant les dégâts dits de force majeure, soit les dégâts survenus à la suite d’une tempête, ils demeurent à la charge intégrale du propriétaire. Celui-ci devra convenir avec son assurance habitation pour mener à bien les travaux de réparation. Dans le cas d’un dégât des eaux, que le locataire soit fautif ou non, ce sont les assurances des colocataires et du propriétaire qui doivent être conjointement sollicitées.
Il est important de prendre soin du logement au quotidien pendant la durée du bail de location, car chaque dégradation causée par l’utilisation pourra être chiffrée et finalement prélevée sur la totalité ou une partie de la caution. Dans le cas d’une colocation, si un seul des bailleurs a déposé la caution, il sera garant pour l’ensemble des colocataires. À lui de veiller au bon état du logement.
L’idéal est de réaliser les travaux nécessaires dès l’apparition de dégât s’ils sont importants, ou simplement au moment du départ, avant la remise des clefs afin d’être sûr de remettre le logement à son propriétaire dans le meilleur des états possibles. Il est parfois utile aux colocataires de demander une première visite du logement avant l’état des lieux de sortie définitive afin de prendre connaissance des travaux à effectuer. Dans ce cas de figure, les colocataires bénéficient alors d’un petit laps de temps pour remettre le logement dans l’état demandé par le propriétaire. L’état des lieux d’entrée sert, quant à lui, de base à laquelle les colocataires pourront se référer. Le logement subit inévitablement les marques du temps, cependant, les colocataires se doivent de réparer ce qu’ils ont abîmé, cassé