La majorité des maisons sont dotées d’un carrelage pouvant aussi bien se trouver au sol qu’au mur. Le carrelage est plus facile à entretenir et à nettoyer. Aussi, il donne un aspect plus élégant à l’intérieur. Il faut toutefois qu’il soit bien posé pour éviter que le résultat ne soit totalement l’opposé de ce qui est attendu. Pour accroitre cet aspect esthétique, il est envisageable d’utiliser le carrelage sans joint. Ce dernier est toutefois plus sophistiqué que le carrelage normal. Cet article va présenter quelques informations concernant le carrelage sans joints et quelques indications pour sa pose.
Quelques notions concernant le carrelage sans joint
Les gens ont souvent tendance à rechercher du carrelage sans joint soit pour faciliter la pose, soit pour améliorer l’esthétique. Mais en réalité, le carrelage sans joint n’existe pas. Du moins il est interdit par la loi. En effet, les joints sur le carrelage n’ont pas qu’un rôle esthétique, mais assurent également des conditions de sécurité. Quand on parle de carrelage sans joints, on parle surtout des solutions alternatives qui permettent d’obtenir une « illusion » que les joints sont inexistants.
Il existe deux techniques lorsqu’on parle de carrelage sans joints.
Le carrelage clipsable
Il se pose par emboitement des carreaux et ne nécessite ni joints ni colle. Il présente l’avantage d’être facile à poser. Il ne s’emploie pas pour la maison.
Le carrelage rectifié
Il s’agit d’un carrelage ayant des joints extrêmement fins jusqu’à 2 mm d’épaisseur (ce qui est le minimum autorisé par la loi). Ce type de carrelage a la particularité d’avoir des bords rectilignes et des dimensions parfaitement égales pour tous les carreaux. Le rendu est beaucoup plus uniforme, mais la pose est plus difficile.
Il sera surtout ici question du carrelage rectifié.
La pose du carrelage rectifié
Le carrelage rectifié est un carrelage assez difficile à poser. Cela est dû à sa fragilité et à la précision exigée lors de la pose. Il est conseillé de faire appel à un carreleur professionnel pour effectuer la pose sans risque et obtenir un résultat de qualité. Toutefois, quand on est un bricoleur avisé, il est possible d’effectuer ces tâches en respectant quelques consignes importantes.
La préparation du sol
Le carrelage rectifié est assez exigeant et délicat. Il faut alors que le sol soit parfaitement propre, plan et sec.
Le choix de l’épaisseur des joints
Le joint doit être au minimum à une épaisseur de 2 mm. Le type de sol peut aussi imposer une certaine épaisseur. Sur un plancher chauffant, il est préférable d’opter pour des joints d’une épaisseur de 4 mm. En dessous de cela, les risques de cassure suite à la dilatation du carrelage seraient trop importants.
La pose du carrelage
Ceci est l’étape la plus importante. D’abord, il faut commencer par le collage en employant une colle adéquate. Un double collage est nécessaire pour une meilleure adhérence. D’un côté, il faut mettre une fine couche de colle sur le dos du carreau. De l’autre côté, le sol doit être lui aussi enduit de colle.
Après, il faut poser délicatement le carreau sur le sol et y appuyer doucement. Il est aussi possible d’employer un maillet en caoutchouc pour presser sur le carreau afin qu’il s’installe convenablement.
L’alignement de chaque carreau devra être vérifié attentivement. Cela peut se faire en employant des croisillons pour obtenir le niveau de chaque carreau. Il est aussi possible d’employer un dispositif de contrôle de nivelage spécial du genre kit RLS pour plus de facilité.
Le découpage de l’excès de carreau
Pour adapter les carreaux à la surface de la pièce, il faut en découper un certain nombre. La mesure doit être précise pour éviter que le carreau ne soit pas trop grand. Il faut aussi prendre en compte le joint entre le carreau découpé et le mur.
L’étalage du joint
Il faut attendre que la colle soit bien sèche avant d’étaler le joint. Cela devra prendre environ 24 heures. Il ne reste ensuite qu’à suivre les instructions du constructeur.
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