Fleurs incontournables, les roses embellissent un jardin ou une terrasse. Déclinables en différentes couleurs, elles diffusent un parfum agréable. Si vous avez l’intention de planter un rosier sur votre terrain, suivez nos conseils. En effet, il convient de choisir le meilleur moment. Découvrez comment et quand planter un rosier. Nos astuces de jardinier.
Quand planter un rosier ?
Le rosier : sa présentation
La culture du rosier existe depuis la Haute Antiquité. La rose était l’emblème de la beauté et de la grâce. Jusqu’à la fin du XVIIIème siècle, le rosier de Provins était le plus cultivé. À partir du XVIIIème siècle, de nombreuses espèces de rosiers originaires d’Extrême Orient ont été introduites en Europe.
Les différents types de rosiers qui existent
Le choix du rosier doit s’opérer en fonction de l’effet que vous désirez obtenir (buisson, arbustif, couvre-sol, grimpant, miniature…), de la période de floraison (de mai à octobre), de la couleur (du blanc au rouge) ainsi que du parfum.
- La variété la plus répandue est le rosier buisson qui ne dépasse pas un mètre de hauteur. Ce type de rosier s’avère idéal pour les massifs, les bordures ainsi que pour les fleurs coupées. Il faut distinguer les buissons à grandes fleurs et les buissons à fleurs groupées.
- De son côté, le rosier paysager ou arbustif se révèle plus grand et plus vigoureux. Il peut parfaitement être planté en isolé.
- Pour composer des tapis sur des terrains pentus ou au pieds des grands arbres, rien de tel que le rosier couvre-sol. Il présente l’avantage de nécessiter peu d’entretien. Et il produit rapidement un effet spectaculaire.
- Enfin, le rosier grimpant doit être palissé. Il possède des lianes particulièrement vigoureuses qui conviennent bien aux pergolas et aux tonnelles.
Notez que tous les rosiers peuvent être remontants – ils refleurissent après la saison – ou non-remontants. Dans ce dernier cas, ils fleurissent une seule fois.
Quel est le meilleur moment dans l’année pour planter un rosier ?
De préférence, il est conseillé de planter les rosiers en automne. Cela favorise l’enracinement avant la reprise. Toutefois, vous pouvez effectuer la plantation au printemps si les rosiers sont en conteneur ou en pot. Il suffit d’arroser plus abondamment pendant ses premiers mois après la mise en terre.
Notez que planter des rosiers en hiver reste envisageable, mais seulement en l’absence de gelées.
Le meilleur emplacement où planter les rosiers
En général, les rosiers apprécient les expositions ensoleillées et dégagées. Mieux vaut éviter de les exposer aux intempéries (grands vents ou fortes pluies). Le plus souvent, ces arbustes s’adaptent à n’importe quel terrain sauf les sols trop calcaires. Ils ont tendance à faire jaunir les feuilles et ne permettent pas aux rosiers de résister longtemps. Quant aux sols argileux trop compacts, ils risquent d’asphyxier les racines.
Préparer le terrain s’avère essentiel. Cette étape permet de se prémunir contre les défauts du sol. Préparez-le sur un minimum de 50 cm de profondeur. En cas de terre trop calcaire, apportez de la tourbe brune ou de la terre de bruyère lors de la plantation.
Si votre terrain est sablonneux, ajoutez du fumier et de l’humus. Et en cas de sol imperméable, mélangez lui de la tourbe blonde ou du sable afin de l’aérer. Face à un sol vierge, ôtez les grosses pierres, les racines ainsi que les mauvaises herbes.
Enfin, dans un sol déjà cultivé, bêchez normalement et ajoutez de l’engrais pour les rosiers. Ainsi, votre arbuste aura tous les nutriments nécessaires à sa reprise et à son bon développement pour les mois suivants. Dans l’idéal, la préparation du sol s’effectue dès l’été, et au moins au mois avant pour une plantation optimale en octobre.
Comment bien planter un rosier ?
Planter un rosier n’a rien de sorcier. Qu’il soit en pot ou en conteneur, l’arbuste se plante de la même manière :
- Commencez par creuser un trou d’environ 50 cm de large et de 40 cm de profondeur. La taille du trou est importante pour que les racines se développent correctement.
- Au fond du trou, disposez ensuite un amendement comme du fumier et/ou des algues.
- L’autre possibilité consiste à mettre un stimulateur de racines. Il s’agit d’un produit vendu en jardinerie et qui facilite le développement des racines.
- Puis, mélangez la terre avec du terreau plantation, du terreau spécial ou universel.
- L’étape suivante consiste à griffer légèrement les racines afin de les séparer les unes des autres. À défaut, servez-vous de vos doigts pour effectuer la séparation.
- Trempez la motte dans un seau d’eau afin de réhumidifier les racines, et ce, pour favoriser la reprise des rosiers.
- Placez la motte au milieu en prenant soin d’étaler les racines au fond du trou. Faites attention de ne pas casser les racines. Pour cela, mieux vaut opérer avec délicatesse.
- Recouvrez de terre et de terreau en tassant l’ensemble pour éviter les trous d’air entre la terre et les racines.
- Enfin, arrosez abondamment et tassez de nouveau la terre.
Conseils pour entretenir et fertiliser un rosier
Les rosiers sont réputés être très gourmands. Cela implique donc de les nourrir chaque année. Vous avez le choix entre les engrais chimiques et les engrais organiques.
Dans le cas des engrais chimiques, il faut apporter :
- Au printemps, de l’azote pour la croissance, de l’acide phosphorique pour la couleur et des oligo-éléments pour catalyser les fonctions physiologiques.
- En automne, de la potasse pour réduire les entre-nœuds et aider la plante à résister contre le gel et la sécheresse.
De préférence, choisissez des engrais à lente solubilisation. Il s’agit d’engrais enrobés qui diffusent progressivement des éléments nutritifs.
Si vous optez pour les engrais organiques, l’apport doit être réalisé essentiellement pendant l’automne. Complétez un amendement humique d’un apport minéral. Par exemple, l’azote peut être apportée par de la potasse et de la corne torréfiée. C’est suffisant !
Enfin, surveillez l’arrosage des jeunes pieds de rosiers pendant l’année de plantation. N’hésitez pas à arroser copieusement par temps sec, été comme hiver. Effectuez l’opération à la base du pied.